François Hollande souligne la situation "ubuesque" de la droite
PARIS, 20 mars 2007 (AFP) - François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, a souligné mardi devant le bureau national du parti la situation "ubuesque" de la droite, estimant que l'on est "dans la supercherie", selon François Rebsamen, numéro 2 du parti.
"Sur l'enseignement, on connaît aujourd'hui à droite une situation invraisemblable, ubuesque", a dit M. Hollande, selon M. Rebsamen.
Il a noté en effet que Nicolas Sarkozy, membre du gouvernement et président de l'UMP, "demandait le retrait d'un décret d'un ministre du gouvernement", en l'occurence Gilles de Robien.
Et François Bayrou, candidat de l'UDF, "demande également le retrait d'un décret du seul ministre UDF du gouvernement", a noté M. Hollande.
"On est dans la supercherie, parce que à les écouter, il n'y a pas de sortants, pas de responsabilités, on est dans l'indifférenciation", alors que "l'UMP et l'UDF ont voté toutes les suppressions de postes dans les différents budgets", a-t-il souligné.
François Hollande, approuvé par tout le BN selon M. Rebsamen, a encore souligné que sur le soutien au CNE, Nicolas Sarkozy et François Bayrou étaient d'accord. D'ailleurs, en matière économique et sociale, "tous deux font les mêmes propositions, sur le contrat de travail, les heures supplémentaires, l'impôt sur les successions, et même sur la retraite".
"Il y a toujours eu deux droites", et "quand François Bayrou propose une nouvelle société, il reprend le slogan de Jacques Chaban-Delmas contre Jacques Chirac, ou il aurait pu prendre celui de Valéry Giscard d'Estaing, +le changement sans risque+", a fait valoir M. Hollande, selon la même source.
Les deux droites, c'est "une qui avance clairement sur l'ultra-libéralisme, et l'autre, celle de Bayrou, qui est une candidature de posture de droite pour empêcher la gauche d'être au deuxième tour", a ajouté le premier secrétaire.
"Sur l'enseignement, on connaît aujourd'hui à droite une situation invraisemblable, ubuesque", a dit M. Hollande, selon M. Rebsamen.
Il a noté en effet que Nicolas Sarkozy, membre du gouvernement et président de l'UMP, "demandait le retrait d'un décret d'un ministre du gouvernement", en l'occurence Gilles de Robien.
Et François Bayrou, candidat de l'UDF, "demande également le retrait d'un décret du seul ministre UDF du gouvernement", a noté M. Hollande.
"On est dans la supercherie, parce que à les écouter, il n'y a pas de sortants, pas de responsabilités, on est dans l'indifférenciation", alors que "l'UMP et l'UDF ont voté toutes les suppressions de postes dans les différents budgets", a-t-il souligné.
François Hollande, approuvé par tout le BN selon M. Rebsamen, a encore souligné que sur le soutien au CNE, Nicolas Sarkozy et François Bayrou étaient d'accord. D'ailleurs, en matière économique et sociale, "tous deux font les mêmes propositions, sur le contrat de travail, les heures supplémentaires, l'impôt sur les successions, et même sur la retraite".
"Il y a toujours eu deux droites", et "quand François Bayrou propose une nouvelle société, il reprend le slogan de Jacques Chaban-Delmas contre Jacques Chirac, ou il aurait pu prendre celui de Valéry Giscard d'Estaing, +le changement sans risque+", a fait valoir M. Hollande, selon la même source.
Les deux droites, c'est "une qui avance clairement sur l'ultra-libéralisme, et l'autre, celle de Bayrou, qui est une candidature de posture de droite pour empêcher la gauche d'être au deuxième tour", a ajouté le premier secrétaire.